En regardant deux ouvriers
travaillant à un pont suspendu
Comme des marionnettes pendues à leur filin,
ils bâtissent un pont pour rejoindre un ailleurs,
audacieuse technique et travail des humains,
ils rapprochent les hommes, comme Tu l’as dit, Seigneur.
Les bâtisseurs du ciel, au risque de leur vie
tiennent haut des mats, en étant confiants,
comme Tu fus hissé, Toi aussi, Jésus Christ,
au service des hommes jusqu’à la fin des temps.
Quand hurle la tempête, le danger est plus grand :
Prends soin d’eux, Esprit Saint, qui sais être zéphir…
Et pour garder leur père à de petits enfants,
souffle le vent qui chasse, rafraîchit ou soupire.
Tous les marins du monde ont imploré Marie –
Protection maternelle pour les hommes du vent –
Ouvrant son manteau sous la harpe du génie,
pour les hommes d’En-Haut, Notre Dame des haubans.
Chacun de nous reçoit, en entrant dans la vie,
un ange gardien, parmi bien d’autres dons…
Sur l’homme en devoir, qu’il veille lui aussi,
pour qu’il y ait toujours, passerelles et ponts.
En hommage à tous ceux qui oeuvrent en hauteur : aviateurs, marins, électriciens, maçons, élagueurs, trapézistes, fil de féristes, laveurs de vitres, mais aussi astronautes, montagnards, cueilleurs de fruits sur l’arbre, installateurs d’échafaudages… toutes professions qui obligent à ne pas avoir « les pieds sur terre (au sens propre du terme).
Novembre 2000
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