Au fil du Temps
Ils sont trop tôt partis, sans devenir chenus,
Pris par la maladie. Pour eux, l’heure est venue.
Tout juste ont-ils pu voir que l’on avait grandi,
Mais ils n’ont pas connu ceux qui sont nés depuis.
Cinquante ans ont passé, merci de rassembler
Ceux qui sont encore là, sans cesser de s’aimer.
L’ombre de nos parents reste au milieu de nous,
Quand nous nous inclinons, nous mettant à genoux.
La Bonne Notre Dame, qui connaît nos soucis,
A porté avec nous nos joies et nos ennuis…
Parfois – même en plein jour – , pour nous, c’était la nuit...
A présent, comme à Dieu, nous lui disons : merci…
15 août 1998
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